Les blessures au cou sont fréquentes lors d’accidents. Le corps est fixé par la ceinture de sécurité mais la tête peut être projetée d’avant en arrière ou sur les côtés. Il s’ensuit une inflammation et une instabilité articulaire due à une élongation ligamentaire, suivie de spasmes musculaires au cou et aux épaules. La colonne vertébrale a été étirée (entorse) pouvant endommager les vaisseaux sanguins et les nerfs du cou. Exemple fréquent, vous devez freiner brusquement, le chauffeur qui vous suit ne réagit pas assez rapidement et il y a collision. Votre tête est projetée vers l’arrière (importance d’un appui-tête bien ajusté) puis revient vers l’avant.
Pour les jours suivants l’accident, un collet cervical peut vous être prescrit par votre médecin. Il est utile également d’appliquer de la glace pendant 12 minutes plusieurs fois par jour. Une fois, la principale phase inflammatoire passée, c’est la chaleur qui est recommandée (en général après 48 heures) pour soulager et assouplir.
En physiothérapie, le traitement est axé sur les modalités anti-inflammatoires (ultrasons, laser, courants dia dynamiques ou interférentiels), les techniques de relâchement musculaire et les conseils de correction posturale avec de légers exercices. Après trois semaines, temps réservé à la guérison des ligaments, un traitement plus actif est entrepris incluant des mobilisations intervertébrales, des étirements et des exercices de renforcement. Votre physiothérapeute s’assurera également d’éviter les compensations à distance et les troubles associés (douleur entre les omoplates, compression d’un nerf avec engourdissements dans le bras ou la main, maux de tête, troubles de la mâchoire). Il est reconnu en ostéopathie que les conséquences sur le corps entier peuvent se développer même à long terme si le problème demeure sans traitement.
En effet, certaines séquelles de l’entorse cervicale ne sont pas immédiatement visibles après l’accident, et apparaissent à plus long terme. Il arrive que bien après la collision ou la chute, les personnes qui ont été victimes du whiplash se plaignent de douleurs dans la région cervicale, mais aussi de maux de tête, de vertiges, de douleurs au dos, à l’épaule, dans les articulations de la mâchoire, de troubles de la vision ou de la concentration, d’irritabilité, de fatigue et même de perturbations du sommeil. Ces problèmes physiques peuvent perdurer à long terme, voire s’installer de façon permanente et entraîner de longues périodes d’inactivité.
De plus, une étude menée par la Société d’Assurance Automobile du Québec a démontré hors de tout doute l’importance de l’introduction rapide des exercices à l’intérieur de la rééducation. Les physiothérapeutes sont des spécialistes du système musculo-squelettique, n’hésitez pas à nous consulter.